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Elysion, construit par le contrebassiste Simon Buffaud, est un projet qui a vu le jour en Avril 2012, avant de pouvoir se concrétier en 2013. Le plus souvent en soutien,  (place généralement attribuée à la contrebasse) et  heureux de l'être, Simon a néanmoins très vite ressenti l'envie d'exprimer sa propre musique.

Après quelques compositions essayées dans divers projets, Il essai une première formation, à lui, en quintet. Un an plus tard et quelques premiers concerts dont notemment la première partie du Saxophoniste Tony Malaby, Elysion s'oriente finalement sur une formation à quatre, avec Quentin Police et Samuel Durand pouvant à eux deux jouer la palette quasi-complète de saxophones, allant du Baryton au Sopranino, mais aussi Bastien Torre à la Batterie.

Ces 3 musiciens permettent une libération totale de la contrebasse, tantôt rythmicienne, soudée avec la batterie, tantôt mélodique, improvisant-jouant avec les deux saxophones.

Très inspiré par des compositeurs tels que Christian Vander 
(Magma), Marc Ducret, Steve Reich, Luigi Nono ou Xu Yi, Elysion propose une musique à la fois cohérente et d'une grande diversité de climats, où les rôles de chacun s'interchangent à volonté.

"En créant Elysion, je me suis demandé quel serait l'objectif, 
l'impact et le sens musical de ce projet. Je me suis alors rappelé ce qui m'a fait commencer la musique : la passion, la découverte, l'échange et le partage, les sensations physiques créées par les vibrations du son ainsi qu'une liberté d'expression toute nouvelle...

C'est cette fraîcheur et ces sensations que je veux essayer de 
transmettre. La musique est selon moi vivante grâce à l'énergie qu'y insuffle un artiste,  mais aussi grâce à l'oreille du public,  qui s'approprie ce qu'elle perçoit ; un peu comme un peintre qui transmet ses émotions à travers le pinceau, et dont le tableau est interprété différemment par chaque oeil.

Communiquer musicalement des impressions ou sensations physiques n'est pas chose aisée et exige, à mon sens,  un minutieux  dosage entre  écriture et improvisation.

L'écriture me permet d'installer des points de repère tant pour l'auditeur que pour moi, tandis que l'improvisation m'amène ce côté sauvage et spontané qui m'est indispensable, que je sois créateur ou auditeur. L'improvisation : c'est ici que la musique prend vie, c'est aussi  ici qu'elle prend fin.

Si j'arrive à communiquer un peu de cette vie et de ces émotions vécues aux personnes qui écouteront ma musique,  c'est alors que j'aurai atteint mon objectif..."

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                                                                    Simon Buffaud

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